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    Santé/Bien-être

    Retrouver un équilibre

    mercredi 31 mai 2017

    Activité physique, sport, souffrance.


    Suite à nombre de discussions sur le sujet et nourri de celles-ci, il m'est apparu intéressant de partager un billet sur le rapport à la souffrance dans l'activité physique. Le sujet est immense. Humblement je donnerai un point de vue qui ne balaie évidemment pas l'exhaustivité du sujet, c'est à dire le mien :-). Je remarque que, dans l'idée de beaucoup, l'amélioration des capacités physiques (qu'il s'agisse de souplesse, de force etc...) est conditionnée par la souffrance. Autrement dit si on a pas mal : ce que l'on fait ne sert à rien. Les anglo-saxons le formulent à leur façon dans l'adage: « no pain, no gain ». Souffrir viendrait du latin sufferre (supporter, endurer). Mais alors que faudrait-il bien supporter et pour quel gain ?
    Ce qui est à supporter peut être divers : supporter une sensation désagréable au sens large (physique ou psychique), supporter son échec dans la réalisation d'un exercice, etc... Est ce que cela nous fera bénéficier d'un gain ? Rien ne peut l'affirmer sans faille.
    Ce qui est à obtenir peut être divers : de la souplesse, de la force, une meilleure santé, une meilleure silhouette, une estime de soi etc.. Mais cela peut aussi être moins bénéfique : se mettre en échec, se démotiver, se blesser, s’écœurer etc... Alors s'agit-il toujours d'un bénéfice ? La réponse est non.
    Ainsi « no pain, no gain » n'engage pas que si « pain » il y a, « gain bénéfique » il y a. Autrement dit, ce n'est pas parce que l'on souffre que l'on aura un bénéfice de quoi que ce soit.
    Pour ma part, je crois que plus que la question de combien on fait d'effort, il s'agit d'avantage de savoir vers quoi on s'efforce dans un premier temps, et comment, dans un deuxième? Dans quel sens fournit-on ses efforts ? C'est cela qui détermine si gain il y a et la nature délétère ou bonne de ce dernier. J'ajouterais même que si l'activité physique est perçue comme pénible, c'est que les raisons d'en faire ne sont pas les bonnes ou même qu'il n'y a aucune bonne raison d'en faire hormis correspondre à l'adage vide de sens « le sport c'est la santé » (quoi de plus faux, les sportifs le montrent en étant les premiers à voir un kiné).
    Il s'agit donc moins d'aller avec ardeur et labeur dans le sens de ce que la conscience collective définit comme un bénéfice, que de sentir un élan porteur dans ce que l'on fait, de se sentir soutenu par la bonne volonté, de faire ce qui nous correspond, nous convient et de le faire à juste mesure. Cette dernière (bénéfique) me semble trop souvent confondue avec la facilité (néfaste). Cette bonne volonté ou justesse se traduira, ensuite, dans des natures diverses comme un épanouissement  physique, psychique, social, personnel, collectif etc... Cela, chacun a à en être le révélateur ou même plus précisément, l'expression. A cette condition, il est exigible de se dépasser soi-même, d'ambitionner au-delà, ou même de souffrir mais désormais le faisant dans la joie (la vraie, pas un mantra vide de la méthode Coué) et non dans la peine.
    Il pourrait donc être nécessaire, et ceci avant toute chose, de prendre le temps d'écouter cette justesse que le corps ne connaît pas et que l'esprit est le seul à entendre.

    mardi 30 mai 2017

    Bienvenue Docteur Fournier!

    Bienvenue au Docteur Fournier Jean Pascal, médecin généraliste et nouvellement le voisin!